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Festival 2021

« La violence est d’abord dans le langage qui sépare avant de réunir. Le pluriel des sens est source de conflit avant d’être une richesse. La traduction a aussi affaire avec cette violence-là, pour rapatrier les morts et tout ce qui est tu. (…) En affrontant directement le conflit inhérent à toute rencontre, la traduction prend aussi en charge ces violences du monde et de la vie en commun. »

Tiphaine Samoyault, Traduction et violence, Seuil, 2020

De la violence politique à celle inhérente, parfois, à l’acte même de traduire, le festival D’un pays l’autre interroge pour sa 4ème édition les zones de frottement et de conflit.

En traversant l’Union Soviétique d’Anna Akhmatova et la Sicile d’après-guerre, l’Autriche et le Brésil contemporains, l’Afrique du Sud en plein apartheid et l’Ukraine d’Aharon Appelfeld, mais aussi le Japon ou encore la place de la langue arabe aujourd’hui en France, ce sont des questions à la croisée de l’intime, du social et du littéraire que nous explorerons avec nos invité.e.s. Si la violence s’incarne dans certains régimes politiques, notamment totalitaires, elle se manifeste également dans nos sociétés démocratiques : ainsi, les textes qui ont inspiré cette programmation (romans, essais, mangas) montrent bien à quel point l’exclusion, la discrimination, les dominations de toutes sortes s’insinuent dans les replis les plus insoupçonnés de nos vies, et à quel point, aussi, les luttes contre cet état des choses sont porteuses d’émancipation.

En compagnie d’écrivain.e.s, traducteurs et traductrices, sociologues, journalistes, dont le travail fait écho à ces violences subies mais surtout combattues, nous vous invitons dans plusieurs lieux de la métropole lilloise pour une série de rencontres, ateliers et tables rondes, avant de rejoindre Bruxelles et Passa Porta, la maison internationale des littératures qui accueillera le festival pendant tout le week-end.

Et puisque, décidément, la traduction fait voyager, c’est à Orléans que nous vous convions pour clôturer cette édition avec une journée riche en échanges que nous avons conçu avec l’agence Ciclic et l’association Apotrad.

Programme du festival - Du 6 au 14 octobre 2021

6/10

Sciences po Lille extérieur

Lille

«Traduction et violence», conférence inaugurale de Tiphaine Samoyault

La traduction serait-elle uniquement accueil de l’autre ? Dans son essai Traduction et violence (Seuil, 2020), Tiphaine Samoyault sort la pensée de la traduction de l’éloge ou du consensus : en choisissant de ne plus voir en elle le seul espace de la rencontre heureuse entre les cultures mais de la comprendre comme une opération ambiguë, complexe, parfois négative, elle la renouvelle. Tiphaine Samoyault étudie les histoires de violence dans lesquelles la traduction a pu jouer un rôle (la domination coloniale, les camps d’extermination, les sociétés d’apartheid, les régimes totalitaires), ainsi que des cas littéraires qui illustrent les violences propres à l’espace du traduire. Mais parce que la traduction a aussi à voir avec la justice et la justesse, avec l’imprévisibilité de la rencontre et les transformations dans l’espace et le temps, la séparation qu’elle entraîne peut s’inverser en réparation de la violence commise.

Gratuit. Réservation obligatoire.

En compagnie de...

Tiphaine Samoyault

De 18:30 à 20:00

Sciences Po Lille
9 rue Angellier, 59000 Lille
(Métro : République Beaux-Arts)

détails et réservations

7/10

MESHS extérieur

Lille

(Complet) Journée d’études – Les gouffres des totalitarismes : entretien avec Sophie Benech et Olivier Mannoni (Complet)

A partir de 1938 et jusqu’à la mort d’Anna Akhmatova en 1966, Lydia Tchoukovskaïa a scrupuleusement noté dans son journal ses entretiens avec la poétesse russe. La parole audacieuse, douloureuse et puissante d’Akhmatova, dont il était même interdit de mentionner le nom en Union Soviétique jusqu’aux années quatre-vingt-dix, ressurgit ici dans toute sa force grâce à cette première version intégrale des Entretiens (Le bruit du temps, 2020). Sophie Benech, traductrice du russe, a traduit, revu et complété les traductions présentées dans ce volume : c’est grâce à elle que nous entendons vibrer la voix d’Akhmatova.

Traducteur de l’allemand et spécialiste du nazisme, Olivier Mannoni vient de traduire Terre liquide, de la jeune écrivaine autrichienne Raphaela Edelbauer (Globe, 2021). Dans ce premier roman, une petite ville qui ne figure sur aucune carte est bâtie sur un trou qui s’agrandit, symbole des manquements et de non-dits de l’Autriche nazie. Véritable psychanalyse historique selon son traducteur, à l’écriture décalée, imaginative et précise, ce livre décrit un monde qui s’effondre, un monde de lâcheté et de surabondance qui déverse ses déchets – objets, cadavres, archives, papiers – dans les trous du passé.

Modération : Anne-Lise Remacle

Gratuit. Réservation obligatoire.

De 10:00 à 11:00

Meshs
2 rue des Canonniers, 5900 Lille
(Métro : Gare Lille Flandres)

détails et réservations

7/10

MESHS extérieur

Lille

(Complet) Journée d’études – Le tabou des « origines » : changer de nom, changer de langue (Complet)

Pourquoi change-t-on de nom, ce signe attestant de qui l’on naît et d’où l’on vient, qui classe et parfois déclasse ? Quelles sont les contraintes imposées par la loi française ?
Autant de questions qui tissent la trame de cette première étude exhaustive d’une pratique mal connue et largement taboue. Mêlant les récits de Juifs, d’Arméniens et de Maghrébins ayant changé de nom à ceux de résistants ayant gardé leurs surnoms de clandestinité, évoquant la tentation littéraire du renom par le pseudonyme aussi bien que l’obsession de l’extrême droite pour le repérage des noms, Nicole Lapierre campe dans Changer de nom (Stock 1995, Folio Gallimard 2006) à la croisée de l’individuel, du familial et du social et dévoile ce qui se noue dans notre société autour de ces questions centrales que sont la citoyenneté, l’intégration, l’assimilation et leur envers : le repli identitaire, l’exclusion ou la discrimination.

Pourquoi Nabil Wakim était rouge de honte, enfant, quand sa mère lui parlait arabe dans la rue ? Pourquoi l’auteur ne sait-il plus rien dire dans ce qui fut sa langue maternelle ? Est-ce la République qui empêche de parler l’arabe ? Dans L’Arabe pour tous. Pourquoi ma langue est taboue en France (Seuil, 2020) Wakim enquête sur le malaise intime à parler sa propre langue quand il s’agit de l’arabe, et sur les raisons de ce désamour. Alors que l’arabe est la deuxième langue la plus parlée du pays, elle n’est enseignée que dans 3 % des collèges et des lycées à environ 14 000 élèves.

En expliquant son parcours pour essayer de retrouver cette langue maternelle qu’il avait lui-même rejetée, l’auteur explore dans son essai intime et politique cette « peur de l’arabe » aussi irrationnelle que solidement ancrée dans l’imaginaire français.

Modération : Dulia Lengema

De 11:00 à 12:00

Meshs
2 rue des Canonniers, 5900 Lille
(Métro : Gare Lille Flandres)

détails et réservations

7/10

MESHS extérieur

Lille

(Complet) Journée d’études – Un esprit de résistance : les éditions do (Complet)

La volonté d’aller vers des littératures moins fréquentées par les éditeurs français fait partie de la genèse de la maison. Par esprit de résistance. De contradiction même. Pour ne pas publier que la langue dominante, l’anglais justement. Olivier Demesttre a crée les éditions do en 2015. Dans son catalogue, qui valorise les formes courtes, on peut lire des traductions du polonais, monténégrin, slovaque, italien, catalan, tchèque, danois, portugais, macédonien, espagnol mais aussi de l’anglais. De textes courts, qui nous font basculer en quelques phrases dans un univers perturbant, absurde, décalé, onirique… Comme chez João Gilberto Noll et son La brave bête du coin, traduit du portugais par Dominique Nédellec, où atmosphères équivoques, créatures désemparées, danse violente des corps nous plongent dans un récit qui rappelle un film de David Lynch. Ou comme chez Sabrina Orah Mark et son Lait sauvage, traduit de l’anglais par Stéphane Vanderhaeghe, recueil d’histoires subversives, absurdes et tendres à la fois : une sorte de variations poétiques de contes de fées modernes, un peu comme si les frères Grimm rencontraient Samuel Beckett dans son maillot de bain à la plage.

Adroitement interrogés par Anne-Lise Remacle, l’éditeur et ses traducteurs nous emmènent dans les coulisses d’une maison et de deux textes emblématiques de son catalogue.

Gratuit. Réservation obligatoire.

De 14:00 à 15:30

Meshs
2 rue des Canonniers, 5900 Lille
(Métro : Gare Lille Flandres)

détails et réservations

7/10

MESHS extérieur

Lille

(Complet) Journée d’études – Des rêves et des luttes : un regard sur la littérature italienne contemporaine (Complet)

Dans Concetta et ses femmes (Ypsilon, 2021) Maria écrit, Concetta raconte : c’est l’après-guerre, dans l’arrière-pays sicilien. Une femme défie le patriarcat. Tumultueuse et chorale, l’histoire de la lutte interminable pour la création de la section féminine du Parti communiste italien de Caltagirone se déroule comme un drame populaire, bien qu’il s’agisse d’événements réels. Concetta La Ferla — qui pendant trente ans a été la protagoniste absolue de la lutte des classes et de la libération des femmes en Sicile — les incarne avec une voix ancienne de conteuse, à travers les mots de sa camarade de lutte Maria Attanasio. Laura Brignon, sa traductrice, a récrée en français l’élan et le rythme si particuliers de cette prose : avec elle, nous parlerons de comment traduire une langue vibrante de liberté, où mémoire individuelle et collective donnent naissance à un récit inouï.

Je suis la bête d’Andrea Donaera (Cambourakis, 2020) nous plonge dans la Sacra Corona Unita, la principale organisation mafieuse des Pouilles. Multipliant les points de vue, l’auteur italien construit un roman polyphonique très noir et puissant, qui explore au plus près les sentiments cachés, la perte de l’innocence et la part d’ombre de ses personnages. Rugueuse et âpre, la langue du roman laisse souvent affleurer le dialecte, donnant une musicalité particulière aux différents récits  : un défi de taille pour sa traductrice Lise Caillat, qui nous en parlera durant cette rencontre modérée par Marianne Kmiecik.

Gratuit. Réservation obligatoire.

De 15:30 à 16:30

Meshs
2 rue des Canonniers , 5900 Lille
(Métro : Gare Lille Flandres)

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7/10

La chouette librairie devanture

Lille

(Complet) On ne peut écrire sur des grandes catastrophes avec des mots trop grands : rencontre avec Valérie Zenatti (Complet)

Leur relation n’était pas seulement celle d’un romancier et de sa traductrice, c’était aussi celle de deux amis qui se parlaient sans cesse. De quoi parlaient-ils ? D’écriture, de langues, d’amour, d’animalité, d’enfance. De la terreur d’être traqué. Ils partageaient également quelques silences.

Lorsque Aharon Appelfeld meurt en 2018, Valérie Zenatti ne peut se résoudre à perdre cette voix qui résonne si puissamment en elle. Elle cherche à la retrouver, par tous les moyens. Sa quête la conduira jusqu’en Ukraine, à Czernowitz, la ville natale de l’écrivain. Un an après, elle écrit Dans le faisceau des vivants (L’Olivier, 2019, Points, 2020) un récit sur celui dont elle a traduit la plupart des romans. Plus qu’un hommage, Dans le faisceau des vivants raconte comment, après avoir appris avec Aharon Appelfeld, on apprend à « vivre sans lui ».

Modération : Anne-Lise Remacle

Gratuit. Réservation obligatoire.

De 19:00 à 20:30

La Chouette Librairie
72 Rue de l'Hôpital Militaire, 59000 Lille
(Métro : République Beaux-Arts)

détails et réservations

8/10

Librairie Café le Biglemoi devanture

Lille

(Complet ) Petit déjeuner avec les Éditions do (Complet)

Un moment intime et convivial à partager autour d’un petit déjeuner en compagnie d’Olivier Desmettre, fondateur des éditions do, et de ses traducteurs Dominique Nédellec et Stéphane Vanderhaeghe. Un tour du monde à travers le catalogue de cette maison d’édition résolument tournée vers l’étranger, où la complicité des traducteurs joue un rôle essentiel : la traduction est une écriture, celle ou celui qui traduit, s’il n’est pas auteur, est sans contexte un écrivain.

Modération : Zacharie Boissau.

Gratuit. Réservation obligatoire : librairielebiglemoi@gmail.com

De 08:30 à 09:30

Librairie-Café Le Biglemoi
124 rue Pierre Legrand, 59000 Lille
(Métro : Fives)

détails et réservations

8/10

Bibliothèque Jean Lévy, intérieur

Lille

Nuit des bibliothèques : atelier de traduction avec Laure Manceau

Réalisateur, scénariste, acteur, écrivain et artiste jusqu’au bout de sa célèbre moustache dessinée à l’eye-liner, John Waters – alias le Pape du Trash – revient avec M. Je-sais-tout (Actes Sud, 2021). À la fois mémoires et livre de conseils, au ton déjanté et acerbe, Waters continue d’épingler les travers de ses contemporains et de pourfendre ses ennemis : le conformisme, le bon goût, les racistes et homophobes de tous bords. Un texte radical et jubilatoire, magnifiquement traduit par Laure Manceau, qui animera cet atelier de traduction basé sur un extrait de l’ouvrage.

Gratuit. Réservation obligatoire : jvermeesch@mairie-lille.fr

En compagnie de...

Laure Manceau

De 18:00 à 20:00

Médiathèque Jean Levy
32-34 rue Edouard Delesalle, 59000 Lille
(Métro : République Beaux-Arts)

détails et réservations

8/10

Médiathèque de Lesquin

Lesquin

(COMPLET) Nuit des bibliothèques : atelier d’initiation à la traduction de mangas (COMPLET)

Avec Miyako Slocombe, traductrice du japonais, venez vous essayer à la traduction de mangas ! Un atelier ouvert à tou.tes, débutant.e.s et non, durant lequel on travaillera sur un extrait de Tokyo Tarareba Girls d’Akiko Higashimura. Fortes et indépendantes, les héroïnes de ce manga se questionnent, lors de rendez-vous abondamment arrosés, sur la condition féminine au Japon et notamment sur la pression que subissent les trentenaires japonaises célibataires.

Drôle et cinglant, Higashimura dresse dans cette série en 9 tomes (les trois premiers sont déjà disponibles aux éditions Lézard noir) un portrait sans fard des jeunes adultes japonais.es.

En compagnie de...

Miyako Slocombe

De 17:30 à 19:30

Médiathèque de Lesquin
1 rue Camille Claudel, 59810 Lesquin

Cet atelier est complet et n'accepte plus les réservations.

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9/10

La corderie (Marcq en Baroeul)

Marcq-en-Barœul

(COMPLET)Atelier d’initiation à la traduction de mangas(COMPLET)

Avec Miyako Slocombe, traductrice du japonais, venez vous essayer à la traduction de mangas ! Un atelier ouvert à tou.tes, débutant.e.s et non, durant lequel on travaillera sur un extrait de Tokyo Tarareba Girls d’Akiko Higashimura. Fortes et indépendantes, les héroïnes de ce manga se questionnent, lors de rendez-vous abondamment arrosés, sur la condition féminine au Japon et notamment sur la pression que subissent les trentenaires japonaises célibataires.

Drôle et cinglant, Higashimura dresse dans cette série en 9 tomes (les trois premiers sont déjà disponibles aux éditions Lézard noir) un portrait sans fard des jeunes adultes japonais.es.

En compagnie de...

Miyako Slocombe

De 10:00 à 12:00

Médiathèque La Corderie
56 Rue Albert Bailly, 59700 Marcq-en-Barœul

Cet évènement est complet et n'accepte plus les réservations

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10/10

Photo de Bruxelles

Bruxelles

La traduction comme performance artistique. Entretien avec Céline Leroy

[Suite à l’annulation de la venue de Deborah Levy et en accord avec nos ami·es de Passa Porta, nous modifions le cours de nos événements bruxellois.
La rencontre entre Deborah Levy et sa traductrice Céline Leroy, initialement prévue le samedi 9 octobre est annulée et remplacée par une rencontre avec Céline Leroy, le dimanche 10 octobre à la suite de l’atelier mené par Marguerite Capelle. Plus d’informations ci-dessous ]

Maggie Nelson, Atticus LIsh, Rebecca Solnit, Don Carpenter ou dernièrement Jeannette Winterson, Natasha Trethewey ou Deborah Levy, c’est à Céline Leroy que nous devons la lecture en français de ces pépites anglo-saxonnes. Cette traductrice s’attelle brillamment et depuis de nombreuses années à recréer avec empathie et justesse le style bien particulier de chacun·e des écrivain·es qu’elle nous fait (re)découvrir en leur donnant véritablement une nouvelle voix.
Elle qui considère la traduction comme une performance artistique, un art de l’interprétation, viendra s’entretenir avec Ysaline Parisis critique littéraire et programmatrice au sein de Passa Porta.

Inscription obligatoire à partir de ce lien : https://www.passaporta.be/fr/calendrier/la-traduction-comme-performance-artistique-entretien-rare-avec-c%C3%A9line-leroy

En compagnie de...

Céline Leroy

De 12:00 à 13:00

Passa Porta
46 rue Antoine Dansaert, 1000 Bruxelles, Belgique

détails et réservations

10/10

Photo de Bruxelles

Bruxelles

Atelier de traduction avec Marguerite Capelle

Dans Un bref instant de splendeur (Gallimard, 2021), Ocean Vuong explore avec une urgence et une grâce stupéfiantes les questions de race, de classe et de masculinité. Il signe une plongée dans les eaux troubles de la violence, du déracinement et de l’addiction, que la tendresse et la compassion viennent toujours adroitement contrebalancer. Marguerite Capelle, traductrice de l’ouvrage, animera un atelier de traduction ouvert à tous à partir d’un extrait de ce premier roman à la langue crue et splendide.

Tarif: 7 euros/tarif réduit : 5 euros. Inscription obligatoire sur le site www.passaporta.be

En compagnie de...

Marguerite Capelle

De 10:00 à 12:00

Passa Porta
46 rue Antoine Dansaert, 1000 Bruxelles, Belgique

détails et réservations

14/10

Photo d'Orléans

Orléans

Matinée professionnelle : métiers et statuts

En partenariat avec Ciclic Centre-Val de Loire et l’association Aprotrad, le festival convie les passionné.e.s de littératures étrangères – traducteurs, professionnels du livre, de la médiation, enseignant.e.s et lecteurs.trices – à une journée d’échanges professionnels autour des enjeux contemporains de la traduction à l’auditorium de la médiathèque d’Orléans.

Offrir un temps d’échange et de formation pour les traducteurs, en faisant état des mutations qui touchent leurs pratiques et leurs statuts, proposer un coup de projecteur sur les métiers et les enjeux de la traduction auprès des professionnels du monde du livre, de la médiation, d’étudiants en langue et des lecteurs, voilà les enjeux de cette journée hors-les-murs !

  • 9h30 – 10h : Accueil et café.
  • 10h – 10h15 : Introduction de la journée par Ciclic Centre-Val de Loire et les éditions de La Contre Allée 
  • 10h15 – 11h15 : Les contrats de traduction littéraire
    Jonathan Seror, juriste à l’Association des traducteurs littéraires de France, revient sur les principaux enjeux des contrats de traduction avec les maisons d’édition : les pratiques actuelles et évolutions récentes, les points de vigilance et marges de manœuvre qui peuvent se présenter.
  • 11h15 – 12h15 : La défense d’un statut : le rôle des collectifs et de la formation
    Avec Paola Appelius de l’Association des traducteurs littéraires de France (ATLF), Carole Benyamin, membre de l’Association des traducteurs / adaptateurs de l’audiovisuel (ATAA), Olivier Mannoni, traducteur littéraire, concepteur et directeur de l’École de traduction littéraire (ETL) et ex-président de l’ATLF, Charlotte Matoussowsky, présidente d’Aprotrad, Association professionnelle des métiers de la traduction. Les intervenants évoqueront à travers cette discussion la manière dont les associations nationales, chacune dans leur secteur, agissent et s’organisent pour accompagner les traducteurs et traductrices pour une meilleure reconnaissance de leur statut et de leur travail. Les enjeux de formation seront abordés, notamment à travers l’Ecole de traduction littéraire.
  • 12h15 – 13h : Traduction technique, traduction audiovisuelle : spécificités et évolutions des métiers
    Carole Benyamin, traductrice audiovisuelle, et Audrey Prost, traductrice technique membre de l’Aprotrad évoqueront lors de cette table ronde les spécificités de leur secteur de traduction et les évolutions qu’elles constatent dans les pratiques.

Pour réserver, rendez-vous sur ce lien.

De 10:15 à 13:00

Médiathèque d'Orléans
1 rue Chanzy 45 000 Orléans.
(Dans l'auditorium)

détails et réservations

14/10

Photo d'Orléans

Orléans

Après-midi coup de projecteur sur la traduction littéraire et ses potentiels de médiation

En partenariat avec Ciclic Centre-Val de Loire et l’association Aprotrad, le festival convie les passionné.e.s de littératures étrangères – traducteurs, professionnels du livre, de la médiation, enseignant.e.s et lecteurs.trices – à une journée d’échanges professionnels autour des enjeux contemporains de la traduction au Centre dramatique national d’Orléans (CDNO).

Offrir un temps d’échange et de formation pour les traducteurs, en faisant état des mutations qui touchent leurs pratiques et leurs statuts, proposer un coup de projecteur sur les métiers et les enjeux de la traduction auprès des professionnels du monde du livre, de la médiation, d’étudiants en langue et des lecteurs, voilà les enjeux de cette journée hors-les-murs !

  • 14h00 – 14h30 : Café dans les locaux du CDNO  
  • 14h30 – 15h45 : Une œuvre, une traduction : parole aux traducteurs et traductrices littéraires de Centre Val-de-Loire
    Avec la participation de cinq traductrices et traducteurs littéraires de Centre-Val de Loire, de langues et de genres différents : Elena Balzamo (traductrice du russe et du suédois), Laure Hinckel (traductrice du roumain), Chun Liang-Yeh (traducteur du chinois), Olivier Mannoni (traducteur de l’allemand), Marie-Amélie Robillard (traductrice du portugais). Chaque traductrice / traducteur invité.e évoquera son travail de traduction à travers une œuvre de sa bibliographie : un ouvrage qu’il ou elle souhaite présenter au public, et les enjeux spécifiques de traduction qu’il a représenté.
  • 16h00 – 17h00 : Les traducteurs.trices à la rencontre des lecteurs.trices
    Avec Anna Rizzello (éditions La Contre-Allée, festival D’Un pays l’Autre), Margot Nguyen Béraud, présidente de l’Association pour la promotion de la traduction littéraire (ATLAS) et traductrice intervenant dans le cadre du dispositif « Lycéens, apprentis, livres et auteurs d’aujourd’hui » (Lalaa) de Ciclic, Charles Devillard et Valérie Bruant, enseignants au lycée Grandmont de Tours ayant travaillé sur la traduction dans le cadre du dispositif Lalaa.
    Cette table ronde sera l’occasion d’observer les nouveaux rapports créés par les traductrices et traducteurs littéraires avec leurs lecteurs, à travers les festivals et rencontres (notamment D’un pays l’autre, les Assises de la traduction littéraire, le Printemps de la traduction…), les ateliers de traduction, l’intervention en milieu scolaire, la parole réflexive (collection Contrebande aux éditions La Contre Allée).
  • 17h15 – 18h15 : Pot convivial

Pour réserver, rendez-vous sur ce lien.

De 14:30 à 17:00

Médiathèque d'Orléans
1 rue Chanzy 45 000 Orléans.
(Dans l'auditorium)

détails et réservations

14/10

Photo d'Orléans

Orléans

Projection et discussion : le regard d’un documentariste

En partenariat avec l’Agence Ciclic et Aprotrad.

Projection du documentaire d’Henry Colomer « Des voix dans le chœur. Éloge des traducteurs » (65 min), suivie d’un débat en présence du réalisateur et Michel Volkovitch, présent dans le film
Modération : Claire Darfeuille 

Trois traducteurs – Sophie Benech, Danièle Robert et Michel Volkovitch – ont ouvert leur atelier à la caméra d’Henry Colomer. Au centre du film, la dimension orale, la musique des mots, la restitution des rythmes, des sonorités, des silences. L’ exercice de virtuosité qu’ est la traduction de poésie… en poésie. L’humilité et l’audace, la rigueur et la souplesse que cela demande comme un antidote à la langue de bois, à la torsion de mots, à l’appauvrissement de la pensée. Le film sera suivi d’une rencontre avec le réalisateur et le traducteur Michel Volkovitch.

Vente d’ouvrages et DVD en partenariat avec la Librairie les Temps modernes

Pour réserver, rendez-vous sur ce lien.

De 18:30 à 20:30

Médiathèque d'Orléans
1 rue Chanzy 45 000 Orléans.
(Dans l'auditorium)

détails et réservations